Le burnout existentiel
En cours…
J'ai grandi à la Trinité (entre Nekfeu et Auchan). Globalement je garde un bon souvenir de mon enfance même si comme tous, il y a eu quelques coquilles. Dans les faits : j'étais un gamin fébrile, chétif et apeuré face à un monde hostile et complètement fou.
D'une timidité extrême et en proie à l'instabilité émotionnelle, j'étais terrifié par le regard des autres et ressentais un malaise constant.
Cette fragilité émotionnelle m'amène à me réfugier dans le sexe, la drogue et les putes, et tout ça à seulement 8 ans.
L'enfer commence.
Non… je me réfugie sur l'ordinateur et la console (c'est plus accessible) en passant des jours à jouer ou à  apprendre pleins de trucs avec internet et YouTube. Ce qui deviendra l'origine de mes skills futurs dans le monde de l'infopreneuriat.
À l'école, je reste dans les clous. En véritable caméléon j'apprends à ne pas faire de vague. Je m'adapte toujours à la personne que j'ai en face de moi, pour m'en faire un ami ou au moins m'assurer d'être respecté et ne pas à avoir de problèmes.
À 18 ans, je suis en alternance dans une boîte de communication sur Nice. J’obtiens une licence en communication, graphisme / webdesign.
À cette époque je vis un premier gros down et je découvre à la spiritualité. Je m’intéresse à la psychologie, la métaphysique, l’ésotérisme et l’introspection. Je tombe dans le new age.
Je commence à documenter ma vie. Je prends des notes, j’écris mes idées et je creuse en moi pour essayer de mieux me comprendre et trouver un sens à cette existence.
J’entame une relation sentimentale, qui deviendra toxique et durera 6 ans.
Le diplôme en poche, et n’étant pas fan du salariat, je me lance directement à mon compte et lance différents projets.
Une chaîne youtube, des interviews, puis une seconde chaîne, puis un projet de marque e-commerce, puis mon agence de communication.
Je cherche ma voie, j’explore et poursuis toutes mes passions : la photo et la vidéo, le montage, la création de site internet, le SEO, Meta Ads, le marketing digital, les tunnels d’acquisition, les colivings...
J’essaye pleins de choses, je tente pleins de choses, mais aucun des projets deviens une success story.
Rien est fluide, j’ai l’impression d’avancer à contre courant. De ne pas trouver ma place. Oui j’apprends énormément des tas de compétences, mais rien ne se concrétise vraiment.
J’entre petit à petit dans un état de dépression latent que je nomme “Burnout Existentiel”.
Je suis broke, je n’ai pas confiance en moi, je me sens mal, et je ne trouve pas de sens.
Cet état va devenir un état d’être… Une question m’obsède : quel est réellement le but de ma vie ?
Le petit saut 🦎
En 2021, je suis invité par Ulysse Lubin pour participer à un coliving sur Tenerife.
Je rejoins 10 inconnus pour partager une villa pendant 1 semaine. C’est une première pour moi. Cette expérience est incroyable, elle me fait grandir et en plus elle fait écho à mes notes.
C’est un petit déclic, je prends conscience que j’ai toujours été celui qui organise des bivouacs, des micros-aventures ou des voyages pour mon entourage. Alors si j’aime organiser des événements pour mes amis, pourquoi ne pas le faire pour des digitals nomads ?
En 2022, j'essaye d'organiser un premier coliving en Indonésie. J’ai plus de 80 prospects. Mais avec le covid, le vaccin et mon positionnement, je n’arrive pas à remplir. Mauvais mindset, mauvaise cible, mauvais moment.
Le voyage initiatique 🛩️
Le 11 septembre 2022, je pars pour sauter dans le grand bain. Me mouiller. Apprendre à nager. Pour prendre mes responsabilités, comprendre et grandir un peu plus.
Alors oui, j'en ai fait du chemin depuis l'enfant chétif (qu'on devait venir récupérer en colonie de vacances) au voyageur qui part à l'autre bout du monde, sans billet retour et sans plan préétabli, en me fiant aux rencontres et au hasard.
Après des larmes, des peurs, des sourires, des déceptions, des prises de conscience, des réussites, des erreurs, beaucoup d'introspection et 8 mois de voyage... Je rentre.
- Je n'ai toujours pas trouvé ma voie.
- Je ne suis pas rentré avec 100k sur mon compte non plus.
- Et je ne suis pas plus heureux.‍
En cours d’écriture